dimanche 16 août 2020

Jour 3 : de Sainte -Enimie à Nivoliers

 Distance : 15,5 km, Dénivelé: + 700, -185

Toujours sur le GR 60 nous quittons les gorges du Tarn pour rejoindre le Causse Méjean, le plus haut des causses. La sortie de Ste Enimie est un peu raide mais se fait totalement dans la forêt, ce qui la rend plus facile par ces temps de chaleur ! La vue sur le village est le Tarn est grandiose et permet de raire quelques haltes pour prendre des photos.

A l'issue de la grimpette, on arrive sur le causse Méjean, le plus élevé des causses dont l'altitude varie de 800 m à 1 247 m au mont Gargo. La végétation au nord du causse est assez rare. Nous traversons de vastes espaces vallonnés couverts de pelouses sèches souvent dépourvues d'arbres qui rappellent un paysage de steppe. D'ailleurs, on y élève des chevaux de Przewalski, le dernier des chevaux sauvages européens, qui ont été réintroduits en Mongolie. Ils se trouvent dans un parc près du village de Hure-la-Parade que nous avons traversé mais qui, cette année, a surtout été rendu célèbre par la Rave partie qui a fait parler d'elle en ces temps de coronavirus.

Nous passons la nuit à l'auberge du Chanet dans le joli hameau de Nivoliers qui borde le GR. Accueil très chaleureux et repas gastronomique préparé par Valérie et Patrick.

Information : http://www.causses-cevennes.com/aubergeduchanet/


vendredi 7 août 2020

Jour 2 : de La Canourgue à Sainte-Enimie

 28 km . Dénivelé positif : 645 m.; dénivelé négatif : 730 m.

On monte vers le Causse de Sauveterre le long du Valat de la Curée.  Pas de difficulté particulière pour arriver sur le plateau avec une montée dans les arbres.

Finalement, nous sommes allés à Cadoule !
La plus petite bibliothèque du monde dans le hameau de Champerboux

Une fois sur le causse, on trouve des paysages splendides et désolés. On trouve quelques sites avec des menhirs et dolmens car la Lozère fait partie des grands sites français où trouver des mégalithes

Voir aussi : https://www.lieux-insolites.fr/lozere/sauve/sauve.htm

Le dolmen de la Cham


Arrivé à l'extrémité du causse, on descend vers les gorges du Tarn et le village de Sainte-Enimie par un chemin pierreux bien pentu et qui n'en finit pas !

Inscrit sur la liste des plus beaux villages de France, Sainte Enimie est un village tout en pierres et ruelles reliées par de larges escaliers bordés de terrasses. L'église romane Notre-Dame-du-Gourg, vaut le détour. Le village est connu pour abriter la source de Burle, dont les vertus miraculeuses auraient, au VIe siècle, guéri de la lèpre la princesse mérovingienne Enimie, soeur de Dagobert 1er. En échange Dieu désira qu’elle fonde un couvent religieux. C'est ainsi que le village est devenu un lieu de pèlerinage;. On peut encore voir les vestiges du monastère bénédictin, dont subsistent la chapelle et la salle capitulaire dans le haut du village.



lundi 3 août 2020

Jour 1 : Chemin de st Guilhem, autour de La Canourgue

Jour 2: le causse Méjean
Cette première journée dans le Gévaudan consiste en une petite boucle autour de La Canourgue pour rejoindre Le causse de Sauveterre dont la grande croix (et les antennes) surplombent la ville. Pour y parvenir on emprunte un sentier de pays qui démarre avec le GR 60 et conduit vers le plateau en passant par un sous-bois puis une sapinière.
 Il faut plutôt frais et du coup les 600 mètres de dénivelé sont avalés en à peine plus d’une heure trente. Arrivés sur l’une des extrémités du plateau, on découvre un paysage typique des causses. Plus un seul arbre, plus d’eau évidemment et le vent qui balaie le plateau. Rien à voir avec l’ambiance de la vallée puisque La Canourgue est l’un des accès aux gorges du Tarn.
Du sommet, la vue sur La Canourgue et le causse de Sauveterre est splendide.
Certains se sont carrément crus au Tibet.
On décide de prolonger la balade en partant vers Le petit village de saint Saturnin, situé de l’autre côté du plateau. On longe des champs aux haies de buis immenses. Le sentier est facile et tout en descente. La commune (64 habitants) est connue pour son château mentionné dans le patrimoine du roi de France au 13eme siècle (Wikipedia). Juste à côté, on peut visiter une très jolie chapelle de style roman.




Pour raccourcir le retour vers la Canourgue, on peut passer par le hameau du Montet via une petite route qui chemine au pied du plateau. Malheureusement on entend le bruit de l’autoroute Clermont Beziers mais très vite on m’a perd et on rejoint le chemin de Rome qui débouche au centre du village. Pour terminer, je conseille d’aller vers le lycée au delà duquel on trouve une charmante chapelle, saint Frézal, et sa source.

 Au total, une jolie boucle de 17 km avant d’attaquer les choses sérieuses.

Chemin de Saint Guilhem. Comment y aller ?

Jour 1: de Paris à La Canourgue
Cette année, le coronavirus a bouleversé tous les plans de vacances. Le trek dans le Caucase étant tombé à l’eau, nous n’avons pas cessé d’hésiter sur la destination de remplacement. Traverser les Vosges ? Trop de risque de pluie? Le Jura?  moyen, trop suisse! Le chemin de Stevenson? La moitié de Paris va s’y retrouver. Après avoir erré sur internet nous avons finalement découvert une destination inconnue de nous deux, les Cévennes mais du côté ouest. Ce sera donc le chemin de saint Guilhem.
Rien que pour arriver au point de départ, c’est l’aventure.
Il faut d’abord faire un Paris (gare de Bercy) Clermont-Ferrand où nous arrivons sous un ciel de plomb.

Ensuite prendre un TER de Clermont à Neussargue
Puis un bus de Neussargue jusqu’à la gare de Banassac La Canourgue. Pour l’ensemble, il faut compter 8 bonnes heures. Beaucoup plus long que pour aller à Tbilissi !

Une petite marche pour aller de la gare au fond de la vallée à La Canourgue même et nous voici enfin arrivés au départ de notre randonnée.
Quelques mots sur La Canourgue quand même. Surnommé comme de multiples autres villes et village la Venise de, cette fois c’est la Lozère, département dans lequel elle se trouve qu’il faut ajouter. Le vieux village est vraiment adorable. Maisons Du XVIIIeme aux toits de lauzes, multiples canaux alimentés par les eaux de l’Urugne, affluent du Lot. La ville a battu sa fortune et sa croissance sur ces canaux qui ont alimentés jusqu’à 25 moulins sur 3 km.



La Canourgue possédait une abbaye Dotée et protégée par les seigneurs de Gévaudan dès le XIeme siècle. Elle a cessé de fonctionner quelques années avant la Révolution et l’église est devenue paroissiale.
La ville est surmontée d’une vierge à laquelle on accède par un escalier situé juste à côté de l’hôtel La citadelle. On y parvient en 10 minutes. De la plage forme, on découvre toute la ville moyenâgeuse. Les ruelles, les traces de l’enceinte et la campagne environnante.



Pour en savoir plus sur La Canourgue: http://la.canourgue48.free.fr/

Pour toute information sur le chemin de Saint Guilhem : http://www.chemin-st-guilhem.fr/accueil/