L'île ne compte qu'une "route" et encore, elle n'est pas goudronnée. Comme la chaussée est complètement défoncée, les locaux roulent n'importe où sauf sur la route officielle. Ils utilisent pour cela des véhicules d'une époque indéterminée.
Pour trouver une guesthouse nous avons eu un peu de mal dans la mesure ou les logements proposés ne comportent ni salle de bain, ni toilettes, sauf à considérer qu'un trou dans le sol en fasse office.
Nous avons snobé une adresse à l'enseigne pourtant prometteuse
... pour nous réfugier à l'hôtel camping qui propose des chambres normales... et le wifi! Bref, une adresse à recommander.
Seul inconvénient, la présence du sosie de Gilbert Montagné au café.
Après la fraîcheur du nord, ces quatre jours ont été marqués du sceau de la chaleur. Avec 30 degrés environ et des pins nous aurions pu nous croire dans les Landes s'il n'y avait ce relief tourmenté.
Comme le wifi est capricieux, je profite vite du faisceau pour mettre quelques photos presque en vrac.
Il faut d'abord savoir qu'Olkhon est un haut lieux du chamanisme bouriate. L'île est donc parsemée de totems destinés aux offrandes. En voici quelques exemples avec, bien sûr les bâtons chamanes au sommet de la falaise de Khoujir qui, tous les soirs, attirent la foule.
Le nord de l'île est très sauvage. Les falaises sont vertigineuses comme le savent ceux qui traînent sur Facebook.
Ce sont aussi de superbes couchers de soleil sur le côté ouest du lac qu'on appelle également la petite mer.
Enfin, après les repas rustiques de Volodia, Olkhon c'est aussi la gastronomie russe à base de bière et de pelmeni. Nous avons également goûté l'omoul, poisson endémique de l'île. Mais j'ai oublié de le prendre en photo! En échange, voici quelques autres spécialités locales. Bon, d'accord, il y a surtout de la bière, mais pas que !
Sans oublier l'incontournable kacha au petit déjeuner.
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