- Jour 6 : en direction des 5 saints (23 km)
Nous quittons la vallée de la rivière Tsagaan et prenons la direction du Parc national de l'Altai Tavan Bogd, les "cinq monts sacrés de l'Altai". Nous marchons d'abord dans des grandes plaines puis attaquons un nouveau col qui va nous permettre de changer de vallée. Le sentier est bordé d'hivernages kazakhs devant lesquels sont accumulés des monceaux de plaques de tourbe qui serviront de combustible pour l'hiver. Pour nous, cela veut dire traverser de nouveaux marécages en sautant de bosse en bosse pour éviter d'avoir de nouveau les pieds trempés. C'est épuisant mais l'on s'y fait...
- Jour 7 : Cap sur le glacier Potanine (17 km)
Si Byambaa et Katia nous ont habitués à des repas délicieux, ce jour là nous sommes tous épatés : les pizzas mongoles cuites sur le camping gaz font partie des très grands moments gastronomiques de ce trek!
L'incroyable pizza mongole! |
Nous arrivons enfin en vue des glaciers et installons les tentes pour passer la nuit au camp de base du Malchin sous l'oeil des chevaux et des chameaux.
Le glacier Potanine (12 km de long mais en diminution) |
- Jour 8 : l'ascension du Mont Malchin (13 km mais qui comptent double!)
Tôt levés, nous quittons le camp à 7h30 avec une jolie lumière malgré le brouillard.
La marche d'approche vers le Malchin |
Au bout d'une heure de marche tranquille, on arrive enfin au pied d'un immense pierrier. Près de mille mètres de dénivelé nous attendent. Les meilleurs mettront 3 heures, d'autres plutôt 4 mais aucun ne s'arrêtera avant le sommet. Et heureusement car le panorama vaut vraiment la peine d'être vu!
Au cas où cela ne se verrait pas assez, je précise que nous sommes fatigués |
- Jour 9 : en route vers Shiveet Khaïrkhan (26 km)
Nous repassons par le même chemin emprunté 2 jours auparavant mais avec une autre perspective!
Nous retrouvons également les nomades khazaks, leurs grands troupeaux, leurs fromages et l'aïrag (lait de jument fermenté) qui macère toujours à gauche de la porte.
Pour obtenir l'aïrag, faire fermenter du lait de jument dans dans une grande poche en peau de vache (Khökhüür). |
Après la pause goûter, nous reprenons notre marche à travers les marécages (hé oui, encore!) pour atteindre notre campement près de la rivière blanche.
- Jour 10 : des peintures rupestres et de la pluie (16 km)
Nous retrouvons des sites funéraires türks où les stèles alternent avec des statues anthropomorphiques.
Haïsem et Erbolat doivent nous quitter. Le déjeuner se passe en chansons (diphoniques pour eux, cacophoniques pour nous). Nous sommes aidés par l'absorption de vodka de lait mongole ou Arkhii. Elle est distillée à base de de tairag (yaourt) fermenté et titre en moyenne 15 à 20%. Bon, à dire vrai, c'est quand même spécial.
Le temps est de plus en plus dégradé (nous aussi d'ailleurs, surtout après ces libations!). Nous profitons d'une petite accalmie pour aller admirer les peintures rupestres.
Le temps est de plus en plus dégradé (nous aussi d'ailleurs, surtout après ces libations!). Nous profitons d'une petite accalmie pour aller admirer les peintures rupestres.
- Jour 11 : retour à Olgii
Les kuushuurs croustillants et le thé salé bien chauds du guaanz à Ulaankhus sont plus que bienvenus.
Nous nous arrêtons également à Sagsaj pour voir l'aigle d'Haisem, 5 fois champion de chasse à l'aigle. On peut le voir en photo sur cet article du Monde de novembre 2011 (cliquer là). Nous ne pourrons malheureusement pas voir de chasse car elle commence en octobre après le festival de l'aigle qui se tient tous les ans près d'Olgii (de très belles images ici)
Une fois arrivés à Olgii nous visitions le musée dont le 3ème étage offre une bonne présentation de la culture kazakh. Nous disons au revoir à notre chauffeur et à sa fidèle camionnette et passons notre dernière nuit dans l'Altaï sous une yourte kazakh. Les yourtes kazakhs sont plus grandes et leur toit beaucoup plus pointu que les yourtes mongoles (certains ont des projets d'amélioration écologique assez originaux). Mais surtout leur décoration est très riche : tapis de feutres colorés, tentures brodées sur les murs, plafond et rebord du toit intérieur décorés… Ce n'est, hélas, pas vraiment le cas dans notre camp.
Pour l'organisation du trek et du séjour sur place, voir par là.
Une fois arrivés à Olgii nous visitions le musée dont le 3ème étage offre une bonne présentation de la culture kazakh. Nous disons au revoir à notre chauffeur et à sa fidèle camionnette et passons notre dernière nuit dans l'Altaï sous une yourte kazakh. Les yourtes kazakhs sont plus grandes et leur toit beaucoup plus pointu que les yourtes mongoles (certains ont des projets d'amélioration écologique assez originaux). Mais surtout leur décoration est très riche : tapis de feutres colorés, tentures brodées sur les murs, plafond et rebord du toit intérieur décorés… Ce n'est, hélas, pas vraiment le cas dans notre camp.
Yourtes près du lac Khoton |
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Au total, nous aurons parcouru environ 170 km de sentiers essentiellement situés entre 2500 et 3200 mètres d'altitude et franchi les 4000 mètres au mont Malchin. Nous revenons en pleine forme et affutés pour les prochaines randonnées en IdF.Pour l'organisation du trek et du séjour sur place, voir par là.
C'est un beau voyage! Les mongols semblent être hospitaliers et entraînés à la vie très dure des montagnes et des steppes. L'habitat semble assez rudimentaire. Evidemment, le paysage doit valoir le déplacement, les plaines glacières, les sommets enneigés les glaciers....
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