Bon, ce séjour aura été vraiment bizarre. Arrivées en plein coup d'état, nous avons commis l'exploit de ne voir aucun char, ni même le moindre militaire dans Bangkok. Tout semblait aussi
- au niveau du sol des embouteillages à n'en pas finir ...
... qui n'empêchent pas les vendeurs ambulants de déballer leurs marchandises à même la chaussée, les carrioles de food street de s'installer sur le moindre espace disponible et les scooters et tuk-tuk de rouler dans tous les sens, y compris en sens interdit.
- à mi hauteur ce sont les routes qui croisent le BTS et/ou le métro et des échangeurs futuristes.
- tout en haut, quand on lève les yeux, on se croirait à Shanghai. Ici aussi, les architectes s'en sont donné à coeur joie. Les tours poussent à toute allure (je présume qu'il est assez facile d'obtenir un permis de démolir et de construire).
Le couvre-feu (d'abord jusqu'à 22 heures puis étendu jusqu'à minuit) ne nous a pas permis de profiter de la ville la nuit. Voici une photo
Vue depuis la terrasse du sky bar du Sirocco à Labua tower |
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Les 3 jours passés à Bangkok ont finalement correspondu à une phase de temporisation du coup d'état. Le discours du général Prayut Chan-O-Cha diffusé à la télé samedi matin était éloquent. Pas d'élections avant un an et 3 mois. D'ici là, il a annoncé une phase de réconciliation avec censure, couvre-feu et interdiction de manifester, les dirigeants de l'opposition sont maintenus en captivité pour "se calmer", FB et les réseaux sociaux sont sous contrôle, et chacun est libre de tout sauf de critiquer le programme en place. Le mot d'ordre fait rêver : "ramener la joie aux Thaïlandais"... De fait, l'opposition en est réduite à des micro-manifestations comme le rapporte le Bangkok Post: 100 manifestants pour une population de 12 millions d'habitants, on peut vraiment dire que c'est peanuts!
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... les massages traditionnels thaïlandais.
Les nostalgiques des années 1980 peuvent toujours écouter le tube du mythique Murray Head, "One night in Bangkok". Ambiance et clip d'époque!
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