C'est quand même beau Paris

Dans l'unanimisme et l'onirisme qui tentent de s'installer -évidemment sans succès- depuis la semaine dernière, je cherche aussi de belles images à conserver. 
Bien sûr tout le monde a vu les photos de la marche pour ... pour quoi d'ailleurs? Une semaine après, on ne sait déjà plus vraiment ce qu'il va advenir des slogans généreux et de cet engouement pour la liberté qu'une partie des cinquante invités spéciaux a si rapidement oublié à supposé qu'ils y aient jamais pensé. Libe a fait un petit relevé de Ces dirigeants qui étaient «Charlie» dimanche, qui ne le sont plus aujourd'hui. 
Avec tout ça, un certain optimisme naturel se trouve un peu ébranlé. J'ai besoin de le recharger avec de belles choses. 
Au milieu des photos, souvent ratées, toujours banales, prises avec l'iphone, quelques unes me semblent pouvoir être sauvées. Elles ne sont pas aussi spectaculaires que celles de la marche vue du ciel qu'on peut voir ici, ni aussi émouvantes que celles rassemblées sur Topito disponibles là. Mais tant pis, il faut bien assumer.
Comme je n'ai pas trop l'intention de contribuer à la hausse des ventes d'anxiolytiques, je me fais un album d'images qui font du bien avec l'envie de les partager. Certaines photos vue sur internet étaient trop belles. Je n'ai pas pu résister à l'envie de les coller en prenant garde de bien citer les sources.

Marchons sous le regard de Charb

Plus de 2 heures à attendre place de la République. Et la foule à perte de vue.

Une France plurielle. Au pied de la statue de la République, ce soir là, on y croit

Deux slogans indiscutables

Un drôle de symbole porté par un drôle de bonhomme

Photo Joël Saget. AFP

Aujourd'hui, je suis retournée marcher dans Paris. Le temps était idéal: froid et clair. Doudoune, bonnet et basket aux pieds, l'attirail parfait pour avaler les kilomètres. Une fois passée la cohue des rabateurs de manucures au carrefour SSD,je suis frappée par le peu de monde dans les rues. Le rue Montorgueil est calme. Un peu plus loin, les boutiques autour de St Sulpice n'attirent pas la foule. Pas de queue devant Pierre Hermé; un comble pour un samedi après-midi. A croire que les parisiens avaient déjà trop marché.
Sous le soleil, les berges e Seine quasi-désertes étaient absolument idylliques.
  

Et bien sûr, je termine par un tour sur la plage du quai des tuileries entre le pont neuf et le pont royal.

L'image est un peu facile mais il faut se trouver de bonnes raisons pour repartir d'un bon pied.