... Et les i-pad.
J'ai perdu toutes les photos soigneusement triées et classés depuis le début de ce blog. Il est temporairement en vrac sauf pour la Russie.
Quelques bonnes soirées pour les mises à jour en perspective.
jeudi 31 juillet 2014
En arpentant Vladivostok
Après une nuit très hachée, je me suis dit que la seule chose qui me permettrait de me caler assez vite serait une marché forcée à travers la ville. Après un bon petit déjeuner chez Five O'clock un café de la rue Fokina qui sert du pain perdu fondant à souhait, j'étais prête à faire des kilomètres.
Un peu plus loin quelques croiseurs à quai rappellent que la ville est un point stratégique à côté de la Chine et de la Corée et, surtout, à quelques miles du Japon et des îles Kouriles. Mais son orientation militaire n'est pas nouvelle. Elle date de l'origine de la ville, en 1859, quand la Russie acquiert la Primorie alors occupée par quelques pêcheurs mandchous.
La fin de l'après-midi se passe à la galerie d'art de Primorsky. J'ai eu un peu de mal à la trouver n'étant pas indiquée au bon endroit sur le plan et pas indiquée du tout dans la rue. Une fois la porte ouverte, j'ai découvert un joli petit musée dans lequel j'étais totalement seule ce qui m'a donné droit aux saluts de toutes les nombreuses gardiennes. Pas de grands noms mais une jolie collection de peintures dont ces 2 tableaux, trouvés sur l'appli inattendue des musées de russie (Maugry, disponible sur l'Apple store).
En tout cas tout cela n'a pas suffi à me permettre de dormir correctement.
Direction place Bortsov Revolyoutsii et son groupe de statues à la gloire des bataillons qui ont défendu la ville entre 1941 et 1945.
La physionomie de Vladivostok à profond.mènent changé en 2011 en vue du grand sommet de l'APEC qui s'est tenu en 2012 sur l'île Roussky. C'est ce qui explique le bon état général de la ville dont je m'étonnais dans le précédent post. Mais le meeting n'a pas seulement occasionné un simple lifting. Il est aussi à l'origine de la construction d'un gigantesque pont au dessus du Bosphore oriental qui se prolonge jusqu'à l'île. On le voit ici depuis l'esplanade de l'église de l'Assomption et de l'arrivée du funiculaire.
Parlons-en d'ailleurs du funiculaire. Selon le lonely c'est l'activité à ne pas manquer d'autant que, disent-ils, c'est l'une des choses qui marche le mieux dans l'extrême orient russe. Je me faisais donc une joie de franchir la centaine de mètres de dénivelé par cette chaleur humide. J'ai dû rapidement déchanter, en guise de funiculaire bien huilé j'ai trouvé porte close. Il ne me restait plus qu'à emprunter l'escalier qui longe les rails à l'ombre des acacias. Je n'ai pas regretté cette petite ascension. Du sommet, la vue est superbe. Quelques mètres encore et on atteint une plate-forme surmontée de la statue des saints Cyril et Méthode (inventeurs de l'alphabet cyrillique). Encore quelques mètres et on atteint le campus de la DVGTU, l'université technique d'Etat de l'Extreme-Orient et son splendide escalier. A propos, je retire ce que j'ai dit hier sur les trottoirs et les chaussés nickel. Ce n'est vrai qu'au centre ville. Partout ailleurs c'est défoncé, as usual.
La descente vers le centre ville passe par le joli parc Sukhanov. J'avoue avoir eu quelques difficultés à trouver des infos le concernant mais j'ai réussi a en trouver quelques unes. Fils d'Aleksandr Vasilevich Sukhanov, il fait ses études à l'université à Saint-Pétersbourg de 1912 à 1916, période pendant laquelle il rejoint le Parti ouvrier social-démocrate de Russie. Il est envoyé par le Parti à Vladivostok en 1916. Membre du comité du Parti ouvrier social-démocrate de Russie de Vladivostok en 1917, il sera arrêté par les Tchèques le 29 Juin 1978 et abattu le 18 Novembre. Dans le parc qui porte son nom, comme l'université d'Etat juste à côté, on trouve une armoire remplie de livres en libre service. Les quelques minutes de repos que j'ai prises m'ont permis de constater que l'amour de la littérature est ici intact. Les promeneurs s'arrêtent, prennent un livre, bouquinent pendant que les enfants jouent et le reposent en partant. Magique!
Après une pause réconfortante dans le joli café Fontana, je repars en direction de la cathédrale de l'intercession. Oui, oui, elle s'appelle vraiment comme ça. Certes, elle ne vaut pas les églises moscovites ou petersbourgeoises, ni le célèbre Kremlin de Kazan mais elle vaut le détour.
La fin de l'après-midi se passe à la galerie d'art de Primorsky. J'ai eu un peu de mal à la trouver n'étant pas indiquée au bon endroit sur le plan et pas indiquée du tout dans la rue. Une fois la porte ouverte, j'ai découvert un joli petit musée dans lequel j'étais totalement seule ce qui m'a donné droit aux saluts de toutes les nombreuses gardiennes. Pas de grands noms mais une jolie collection de peintures dont ces 2 tableaux, trouvés sur l'appli inattendue des musées de russie (Maugry, disponible sur l'Apple store).
En tout cas tout cela n'a pas suffi à me permettre de dormir correctement.
mercredi 30 juillet 2014
Première étape: Vladivostok
Le voyage a été long. Et les 3 heures de retard à Moscou n'ont rien arrangé. J'ai enfin pu poser mon sac et aller dégourdir mes jambes ankylosées. L'hôtel Moryak ne paie pas de mine et les chambres sont très petites et les salles-de-bain carrément minuscules (aller à la page "drôles de lieux d'aisance pour se faire une idée). A l'attention de ceux qui étaient à Chicago disons que la chambre entiére d'ici tiendrait dans la salle-de-bain de là-bas. Mais c'est une bonne adresse et il est idéalement placé entre la baie de l'Amour et la Corne d'or - oui, comme à Istambul.
L'hôtel Moriak et sa façade pas classée |
Pour en finir une fois pour toute avec le nom Amour qui nous fait tant rêver, rappelons en l'origine. Amour signifie boueux en bouriate. En chinois il est le Hellong jiang ou "fleuve du Dragon noir". Il sépare la Russie (Sibérie) de la Chine du Nord-est (Mandchourie) sur la majeure partie de son cours qui s’étire sur plus de quatre mille kilomètres. Ceci dit, même sachant cela ça fait rêver quand même. Tout comme le nom Vladivostok d'ailleurs. Rien qu'en le prononçant on entend des promesses de dépaysement et d'ambiance surannée qui donnent irrésistiblement envie de partir. C'est comme Valparaiso, autre ville en V, avec laquelle j'ai aussi rendez-vous.
Mais revenons à Vladivostok. La première impression est étrange. D'abord la ville est plutôt propre, les bâtiments bien entretenus et les trottoirs même pas défoncés ce qui est rarissime dans ce genre de ville russe. Ensuite on a du mal à se situer. En plus de 2 heures je n'ai rencontré ni européen, ni américain. Les seuls étrangers sont des groupes de coréens et de chinois qui font du tourisme de proximité. Tous les autres parlent russe.
Pour ce premier post, une série de clichés du front de mer près du port de Sportivnaya.c'est un endroit très prisé avec une plage et des stands où l'on peut boire de la bière et manger des chachliks. Voici une adresse avec de délicieuses recettes: http://m.fr.rbth.com/articles/2010/05/19/le_chachlik_interdit_aux_femmes.html
Au risque d'être simpliste, je dirai qu'on se sent quelque part entre Blackpool et l'ex URSS. Les jeux et animations sont des copies de Disney, ce qui rappelle inévitablement le parc de Vdnk à Moscou. Même les Segways sont imités!
La promenade au bord de l'eau commencé à côté du stade et arrive à une centrale électrique ornée d'une belle cheminée. S'y balader en fin d'après-midi donne l'occasion de croiser quelques familles au bain. Et là, c'est aussi un voyage dans le temps.
Demain je m'attacherai à donner une vision plus touristique de la ville.
Libellés :
Asie,
City guide,
Russie,
Sibérie
Pays/territoire :
Vladivostok, Kraï du Primorie, Russie
dimanche 27 juillet 2014
Sur les traces de Jeanne d'Arc
Après y avoir renoncé au début du mois de juillet à cause des pluies diluviennes qui ont gâché plusieurs week-ends, nous avons enfin pu mettre à exécution notre plan de randonnée entre Crepy en Valois et Compiègne.
Au programme, 25 km environ. Jean-Marie, notre cartographe favori ayant déclaré forfait, nous n'avons pas le tracé exact de la randonnée. Je l'ai reconstitué sommairement à partir de Google maps. Les 4h44 annoncés ne sont pas fiables. Il nous en a fallu presque 8 en raison des arrêts culturels, pauses pique-nique et passage dans la jungle compiègnoise dû à un azimut malencontreux.
La suite en images sur en cliquant sur le lien pour se rendre à la page "Balades autour de Paris"
Au programme, 25 km environ. Jean-Marie, notre cartographe favori ayant déclaré forfait, nous n'avons pas le tracé exact de la randonnée. Je l'ai reconstitué sommairement à partir de Google maps. Les 4h44 annoncés ne sont pas fiables. Il nous en a fallu presque 8 en raison des arrêts culturels, pauses pique-nique et passage dans la jungle compiègnoise dû à un azimut malencontreux.
La suite en images sur en cliquant sur le lien pour se rendre à la page "Balades autour de Paris"
samedi 19 juillet 2014
Les boulettes de viande les plus tendances du 2ème
Après la folie des sushis et alors que la bagelmania vient à peine de commencer, une nouvelle mode culinaire est en train de s'installer dans les arrondissements les plus hype. Bref, Paris se met aux meatball shops, la nouvelle option en matière de street food.
Boulettes, nouveau spot de la rue St Denis vaut le détour. Comme à New York, Dan, derrière le comptoir, a une longue barbe et des tatouages sur les avant-bras. La déco est également très tendance Village.
Boulettes, nouveau spot de la rue St Denis vaut le détour. Comme à New York, Dan, derrière le comptoir, a une longue barbe et des tatouages sur les avant-bras. La déco est également très tendance Village.
Kevin, aux casseroles, propose des recettes selon l'humeur et les produits du jour. Nous avons testé les boulettes de boeuf, celles d'agneau (les basiques) et celles de poulet au teriyaki. La salade soja & fenouil et les tomates arrosées d'un excellent balsamiques complètent avantageusement le bol. Les petites bières blanches de brasseries artisanales (Gallia parisienne pour lui, Brahmas brésiliennes pour nous) ont parfaitement bien accompagné le tout.
Bonne nouvelle n°1 : on peut emporter et se faire livrer dans tout Paris.
Bonne nouvelle n°2 : je commence à maîtriser le style du Fooding. Une perspective de recyclage de plus?
+++++
Boulettes
179, rue St Denis
75002 Paris
01 42 21 46 44
+++++
lundi 14 juillet 2014
American dream
Ce qu'il y a de bien chaque fois que l'on est de passage aux Etats-Unis c'est l'impression de déjà vu. Malgré les changements, le temps qui passe n'efface pas les traces du rêve américain. Chicago n'échappe pas à la règle. En quelques jours, au gré de balades dans les rues des différents quartiers qui composent le centre ville, on retrouve tout ce qui fait qu'on se sent vraiment aux "States".
A suivre, une série de clichés (bravo pour le maniement de la polysémie) sur l'american way of life.
Les belles carrosseries
La croyance dans la technique au Museum of Science and Industry
A suivre, une série de clichés (bravo pour le maniement de la polysémie) sur l'american way of life.
Près de Lincoln Park | Local licence plate |
Devant la tour du Chicago Tribune | Chargement de Bud sur State street |
La croyance dans la technique au Museum of Science and Industry
| Locomotive de 1868 |
Le LEM d'Apollo 11 | Le hall de l'aile des transports |
Et, bien sûr, l'incontournable amour de la patrie
Affiche de propagande de 1943 | Sous-marin allemand capturé par la marine américaine |
samedi 12 juillet 2014
Walking Chicago
Avec la fin du colloque, le périmètre de prospection a pu augmenter. Aujourd'hui, ce sont les quartiers nord que nous avons arpenté. A la différence des agglomérations françaises dans lesquelles les quartiers nord ont tendance à être les plus défavorisés (voir ici ou là), ceux de Chicago sont bien sous tous rapports.
Le North Side est extrêmement résidentiel. Il concentre les parcs publics, notamment Lincoln Park, le plus grand parc public de la ville. Petit détail sympa en passant : le week end prochain, s'y tiendra le Festival du hot dog.
La visite au Chicago History Museum vaut la peine. C'est une véritable institution locale à la façade de style fédéral qui présente l'histoire de la ville depuis sa fondation et une exposition sur les trains "Chicago: crossroads of América". Un petit échantillon des deux thèmes : la première locomotive utilisée à Chicago avant même que la ville ne devienne un noeud ferroviaire et le chef indien Ne-Sa-Au-Quot ou, tout simplement, l'ours dans la fourche de l'arbre, de la tribu des Mesquakie, alliée aux anglais pour combattre les français.
Petit plaisir personnel, au 2ème étage on peut voir une belle collection de photos de Vivian Maier qui a longtemps vécu à Chicago et dont j'ai déjà parlé ici.
Pour arriver au musée depuis le Loop, on passe par la partie historique de la ville. Les bâtiment sont dans le style nouvelle Angleterre et les habitants très WASP.
L'ambiance est très bostonienne. Pas de gangs bien sûr, ni de bruits de sirènes ou de chantiers. En certains endroits, même les chiens ne sont pas admis. Au détour (si l'on peut dire étant donné qu'il n'y a que des angles droits) des rues Goethe ou Schiller, on trouve des petits trésors comme une maison aux fenêtres mauresques, un réverbère très 19ème siècle ou des mansions du plus bel effet.
Le North Side est extrêmement résidentiel. Il concentre les parcs publics, notamment Lincoln Park, le plus grand parc public de la ville. Petit détail sympa en passant : le week end prochain, s'y tiendra le Festival du hot dog.
La visite au Chicago History Museum vaut la peine. C'est une véritable institution locale à la façade de style fédéral qui présente l'histoire de la ville depuis sa fondation et une exposition sur les trains "Chicago: crossroads of América". Un petit échantillon des deux thèmes : la première locomotive utilisée à Chicago avant même que la ville ne devienne un noeud ferroviaire et le chef indien Ne-Sa-Au-Quot ou, tout simplement, l'ours dans la fourche de l'arbre, de la tribu des Mesquakie, alliée aux anglais pour combattre les français.
Pour arriver au musée depuis le Loop, on passe par la partie historique de la ville. Les bâtiment sont dans le style nouvelle Angleterre et les habitants très WASP.
L'ambiance est très bostonienne. Pas de gangs bien sûr, ni de bruits de sirènes ou de chantiers. En certains endroits, même les chiens ne sont pas admis. Au détour (si l'on peut dire étant donné qu'il n'y a que des angles droits) des rues Goethe ou Schiller, on trouve des petits trésors comme une maison aux fenêtres mauresques, un réverbère très 19ème siècle ou des mansions du plus bel effet.
Demain, back to Paris...
Credits: Aziza |
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