A peine sorti de l'avion, on réalise qu'on est bien sous l'équateur : 30 degrés et 99% d'humidité. Il va falloir adapter le rythme... Cela commence par une première grosse nuit de sommeil pour tâcher d'absorber les 5 heures de décalage horaire. Comme d'habitude, ce n'est pas gagné!
En soi, Pangkalan Bun n'a rien d'extraordinaire mais c'est ici que nous avons rendez-vous avec Yani pour notre tour dans les villages dayaks et en forêt. Nous déambulons dans une petite ville hérissée de mosquées hurlantes, avec un joli marché et, surtout, une longue promenade le long de la Sengai Arut bordée de maisons de pêcheurs.
Les produits en vente dans certaines échoppes nous rappellent que la Chine n'est vraiment pas loin.
Le mélange est étonnant. Les scooters garés dans les salons, les marchands couchés sur les etals, les marchandes de poissons qui tranchent quelques têtes accroupies sur les planches et l'odeur du nioc mal, les familles de trois ou quatre personnes plus un bébé sur leur scooter évoquent sans aucun doute l'Asie du sud-est. Mais les hurlements des hauts parleurs des mosquées, les femmes voilées et les uniformes des enfants qui sortent des écoles rappellent que l'Indonesie est le premier pays musulman du monde.
Grand kecubung hôtel.
Avec piscine mais sans bière
Restaurant Prambaman
Au choix: poulet grillé ou poisson grillé
Et pas de bière non plus